Rafael Grossi tiendra une conférence de presse à son retour à Vienne samedi dans la soirée, a-t-il précisé. Cette annonce intervient au lendemain de l'affirmation par Rafael Grossi que l'AIEA «n'abandonnera jamais» ses efforts pour que l'Iran fournisse des clarifications sur la présence de matière nucléaire dans des sites non déclarés sur son territoire.
Téhéran demande la clôture de l'enquête de l'AIEA pour la conclusion d'un accord qui permettrait de sauver le pacte avec conclu en 2015 entre l'Iran d'un côté, les États-Unis, la Chine, la France, le Royaume-Uni, la Russie et l'Allemagne de l'autre et connu sous son acronyme JCPOA. Washington s'en est retiré en 2018 en rétablissant des sanctions contre l'Iran. En riposte, l'Iran s'est largement affranchi des restrictions qu'il avait accepté d'imposer à ses activités nucléaires.
Les prochains jours sont perçus comme décisifs pour les discussions en cours à Vienne entre les grandes puissances et l'Iran pour relancer le JCPOA. Les diplomates ont repris les pourparlers en novembre dernier après une pause de plusieurs mois. Les États-Unis y participent indirectement. L'un des points de friction demeure justement, selon l'AIEA, l'absence d'explications suffisantes de la part de Téhéran sur ces quatre sites non officiels. Le problème remonte dans la plupart des cas au début des années 2000 mais l'un des sites, l'entrepôt du district de Turquzabad dans la province de Téhéran, pourrait avoir été utilisé pour stocker de l'uranium jusqu'à fin 2018.
afp